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Mes Chroniques

Mes Chroniques
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29 septembre 2006

Je suis à peine plus désespérée que d'habitude.

Je suis à peine plus désespérée que d'habitude. Il est à côté, jouant à son jeu, pendant que moi, je pense à mon avenir, à notre avenir. Un jour on paie toujours ses erreurs. Le passé nous rattrape. Il aura mis du temps, mais aujourd'hui je vais payer, si je ne parviens pas à m'en sortir. Toutes ces années à passer à côté du couperet, et l'épée de Damoclès si longtemps ignorée est là. Je ne peux lui parler de tout ça. Je tiens à préserver ce doux cocon que nous avons construit ensemble. Je ne suis pas certaine qu'il souhaiterait toujours m'épouser s'il savait ce passé qui me hante; Il me voit douce et gentille, honnête... Je suis devenue ainsi, je l'avoue, avec le temps, et grâce à lui. Ces 2 années passées auprès de lui m'ont fait comprendre tant de choses. Je compte enfin sur quelqu'un, bien que sa présence soit parfois tellement lointaine. La sérénité de notre ménage me conforte dans l'idée que le bonheur existe...à 2... Je voudrais partir, m'en aller de ce pays, reconstruire une nouvelle vie avec lui, ailleurs, où personne ne me connaitrait, où ma vie repartirait là où elle n'a jamais commencé. Ce grand rêve, ne l'a t-on pas tous fait un jour? Effacer notre vie? notre identité? Recréer une existence à mille lieues de la notre, avec une nouvelle maison, une nouveau travail, de nouveaux amis.. Et pourtant je sais que c'est impossible; Tout nous lie ici, cette nouvelle maison offerte par des parents contre un loyer et qui nous attache à jamais à cette existence du sud de la France. S'échapper? renier sa famille, tout envoyer valser? ho ouiiiiiiiii!.. et pourtant...chaque pas est lié à celui des autres; Ce regard de chacun sur la vie que je mène, ces regards plein de jugements et de critique... Ne pas correspondre aux normes sociales, familiales! cela fait 35 ans que c'est ainsi et je ne me fais toujours pas à ce regard : "tu n'es pas comme les autres", traduisons : "tu n'es pas comme nous". Je suis un peu torturée de nature, mais ce poids de la société me déstabilise de plus en plus. si on a pas d'enfants, pas de mari ou pas de travail, voire les 3 réunis, on existe pas socialement. on est juste là, sans être "utile" comme ils disent. j'ai accepté de me marier avec lui. Que de félicitations! sont-ils heureux pour moi? Ou se satisfont-ils du fait que je devienne comme eux.

Ha ce mariage! on en rêve toutes , petites ou grandes. On l'imagine, on se le dessine, des couleurs aux thèmes, du lieu aux invités...  il ne sera en aucun cas celui dont je révais. je dois faire plaisir, je dois inviter untel ou untel, je dois faire ça ou ça à manger... On me vole mon rêve, encore une fois... je suis tellement triste que par moment, si je ne devais le décevoir, j'annulerai tout. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit oui. Nous étions bien ainsi. Je vais perdre mon identité au profit de la sienne. Je ne pourrai plus recommencer ni me cacher. c'est si confus. Je voudrais dormir et ne plus me réveiller. Un sommeil sans rêve, une immense forêt, et pas un être humain doté de la parole. Je rêve de silence, de désert, oui de silence.

Je pensais avoir trouvé l'équilibre, il n'en est rien. TOut cela m'a déstabilisé. Doit-on aimer sa famille uniquement parce qu'on est du même sang? doit-on apprécier sa famille si on n'a pas d'affinité ou parce qu'elle fait tout pour nous? tant de questions restent sans réponses. et n'en auront pas tant que le poids de la société, différent selon chaque époque, nous alourdira encore et encore...

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22 septembre 2006

deuil

on croit toujours qu'une histoire d'amour est longue à guérir... Et pourtant une histoire d'amitié l'est tout autant si ce n'est plus. On remplace un amoureuxavec le temps. Même si cela prend 6 mois ou un an, un homme finit toujorus par rentrer dans notre vie à un moment ou un autre. Qu'en est-il d'une histoire d'amour et d'amitié entre 2 personnes du même sexe?

Je n'ai jamais perdu d'amis, je les ai tous gardé au fil du temps. Elle, c'est différent. Nos chemins ont pris des routes opposées, et plus jamais nous ne retrouverons nos élans passés, cette complicité commune, ce partage de toutes choses. Je ne la comprends plus, elle sans doute que c'est pareil...

4 août 2006

tristesse

209591tristeDécidément ce blog ne sert qu'à déverser mes doutes et ma tristesse constante devant des choses de la vie insignifiantes pour beaucoup. Pourquoi être touchée à ce point par des évènements qui arrivent à tous et qui me mettent moi, si mal à l'aise?

Il m'a demandé en mariage et j'ai dit "oui". Heureuse que je suis de fonder une vie avec lui, pour le meilleur et pour le pire comme on dit. Depuis, j'angoisse à l'idée de me lier, de me rater, de me tromper, de souffrir. Pourtant je l'aime infiniment, plus que tout, mais la moindre idée de changement de cette vie que j'ai construite seule, et que je vais devoir réapprendre à deux, me terrifie. Nous allons avoir une maison à nous, le rêve de tous les couples, un nid douillet où abriter notre amour. Ma vie évolue, à 35 ans, comme celle des autres a dû évoluer bien avant. Suis-je prête à une vie à deux, dans un cocon, avec des enfants (qui ne viennent pas malgré nos efforts)...

Chacun part travailler le matin, passe ses 8 ou 10h par jour hors de chez lui, à accomplir une tâche définie pour aider la communauté en échange d'une rémunération, souvent dérisoire par rapport au coût de la vie. Chacun apprend à négliger son intérieur, son soi, sa maison, son couple, par manque de temps , par fatigue; par stress... Tout cela parce qu'il faut de l'argent pour vivre, pour survivre, se nourrir, se vêtir, sortir, rouler, surfer, téléphoner... Je vais être condamnée à ça d'ici très peu de temps. Mes vacances sont finies; il faut des sous, alors je vais partir chaque matin pour rentrer chaque soir, faire chaque jour la même chose, pour les autres, et m'oublier moi-même. "le travail c'est la santé"... moi ça me rend malade.

2006 est l'année de l'évolution, du changement intérieur et extérieur. Saurai-je l'affronter sans peurs, sans angoisses???? Je suis ridicule au vu des autres qui souffrent bien plus que moi-même... Mais peut-on contenir ses phobies du monde??

18 avril 2006

changement

ce petit mail va faire office de consultation chez un psy.

Ce we sans lui a été prolixe en introspection pour moi.
J'ai pris une très grave décision.

J'arrête l'intermittence du spectacle. Pour un tas de raisons réelles ou imaginaire, ce n'est plus possible. Trouver des contrats se résume au parcours du combattant. Je n'ai trouvé que du travail au noir, et si peu. La survie de l'intermittence est menacée depuis qq années, et comme bcp de mes collègues, je vais rejoindre le secteur "normal" du travail. Je ne m'en sors plus. Financièrement d'abord et je m'inquiète quand il faudra payer la maison ou qu'un petit sera là (...) et surtout moralement. Cela fait qq temps déjà que j'y pense , mais ce côté "public" et représentation ne correspond plus à ce que je suis aujourd'hui.

Cette décision m'apaise et me terrorise en même temps. Serais-je capable de travailler comme tout le monde après tant d'années ainsi? Aurais-je le courage d'aller jusqu'au bout, de m'y tenir, de changer DE VIE !!!??

Sa compagnie me fait évoluer du tout au tout, je m'en rends compte. cela se fait naturellement, sans que lui-même s'en rende compte. J'aspire à tant de choses différentes mais simples.
J'ai annoncé cela à mes parents hier soir, et ils sont contents de ma décision. Je crois qu'ils l'ont toujours attendue.

Mais encore une fois, je me plains. J'écoute les autres, je fais "la psy" un peu comme toi, avec mon entourage. Et je viens d'appeler ma mère pour lui demander de venir une petite heure, pour parler. j'en ai besoin, qu'on me rassure, qu'on me dise que j'ai pris la bonne décision, qu'on m'épaule, qu'on me pousse...bref qu'on soit là POUR MOI, pour une fois... Mais non..." je repasse mon linge" m'a-t-elle dit. ET je suis blessée une fois de plus qu'elle ne sente pas mon désarroi, mon besoin d'elle...elle ma mère... Une fois de plus, elle ne vient pas quand j'ai besoin d'elle. Pourtant, moi je suis capable de courir quand quelqu'un a peur, ne serait-ce que pour l'écouter. Je suis si déçue de voir qu'une tâche ménagère soit plus importante que la recherche de soi de sa fille, alors qu'on habite à 800m... Tout ça pour dire que cette décision me fout la trouille, ce changement de vie, laisser les chiens tout le jour durant, ne plus avoir de temps à moi comme aujourd'hui, ne plus m'occuper de la maison ou de lui quand je lui concocte des petits plats. blablabla...

Je suis consciente pour l'avoir vu autour de moi, que cette reconversion va être une épreuve, mais que je dois l'assumer avec force, sans me décourager.

peut être qu'à toi, cela ne semble pas insurmontable, toi qui a repris le travail avec des enfants, toi qui sais ce que c'est que de partir 10h par jour et d'avoir peu de temps pour soi. Et ben moi, j'admire tout ceux qui comme vous, parviennent à gérer ces faits. J'ai si peur de ne pas en être capable. A 35 ans, on s'habitue vite à ce genre de vie.

voilà... une bouteille à la mer pour exprimer mes doutes, mes angoisses, sur mon avenir, notre avenir... Je ne savais pas à qui parler...alors je t'écris.

27 mars 2006

hargne

ça vous arrive pas à vous d'avoir la haine contre quelqu'un? Même si ce quelqu'un est celui avec qui vous vivez, que vous aimez... tout simplement parce que celui ci n'a pas envie des memes choses que vous, qu'il veut faire des trucs différents, de sorties différentes, où vous ne l'accompagnerez pas... C'est ça qui me tombe sur le nez depuis qq temps avec mon conjoint. JE savais que ça arriverait. 11 ans d'écart, ça ne peut que se creuser ave le temps... différence de générations, de pensées, de musiques, de potes... je prône la tolérance alors je le laisse agir à sa guise, non sans râler un peu.. beaucoup parfois. Je me vois mal l'empêcher de sortir avec ses potes quand moi je suis sortie tous les soirs de la semaine en boite pendant des années. je suis mal placée pour le juger. pourtant ce décalage me perturbe, meme si je dis que ce n'est pas grave ... ça M'EMMERDE !!!!!!!!!!!!! parfois, je doute, de moi, de nous, même de lui. J'ai parfois l'impression que je me suis trompée, alors que je m'étais juré que ça n'arriverait pas... Je veux donner sa chance au temps, mais faire quand on a 35 ans, et qu'il en a 23... lui interdire? piquer des crises? j'ai horreur de ça, je ne l'ai supporté de personne, je ne le lui ferais pas endurer. mais notre avenir à long terme est-il possible ensemble???? Il dit que oui. Je crois qu'il n'a pas réellement conscience de la réalité de nos vies, e nos aspirations, de nos rêves, de nos envies. Il plane sur un nuage comme s'il refusait de voir la réalité en face. ET pourtant il est tellement adorable, le seul avec qui j'ai pu vivre sereinement au quotidien. Je ne veux pas briser ça. MAis je ne veux pas l'accompagner dans ces soirées dont j'ai horreur. ET si je vous disais que mn péché mignon est de profiter de ma maison, de mes chiens en autarcie, dans mon cocon? Trouveriez-vous que je suis associale, sauvage? QUand pendant 10 ans, j'ai trainé à droite et à gauche, rencontré des centaines de personnes, que je ne vois plus... CHanger ainsi du tout au tout, est-ce normal? Et pourtant c'est ainsi que je suis heureuse, vraiment heureuse... AVEC MOI!

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17 mars 2006

vieux rêve

Mon rêve s'écroule. JE rêvais de ce bout de terrain dans la nature, avec ce potager imaginé, ces chiens courant partout et la nature aux alentours. Ce rêve ne se fera pas. il restera enfoui au plus profond de moi en attendant..mais quoi... l'opportunité? le temps? l'argent? En échange, je vais avoir une petite maisonnette avec quelques m² de jardin. Aux oubliettes mes espoirs de forêt et de vie saine, reculée, retirée de ce monde civilisé et progressiste, qui nous demande toujours plus, plus de productivité, toujorus en compétition... Je me sens tellement loin de tout ça! La patience est une vertu quand on a 20 ans, mais elle devient un fardeau trop lourd à porter à 35. Pourtant ce n'était pas grand chose... Mais dans ce monde, vivre différemment, à contre-courant, est mal vu.. de la famille, des amis... quel regard bas. Je me dis que le temps sera mon ami, mais le temps joue contre moi. Mes grandes théories de simplicité et de sérénité sont mises à mal.Et pourtant je devrais être heureuse de cette formidable chance que m'offre mon père de vivre dans cette maison... dans ce petit village attenant à la grande ville. Chacun serait heureux de se dire que cette maison m'appartiendra un jour ,qu'elle est tout neuve.. mais ce n'est pas ce que je voulais. Etre loin de lui, ça lui pose un problème. Alors il me donne l'occasion de vivre mieux, mais à côté... J'ai fait mon choix et j'ai accepté. Je n'aurais pu mener ce projet de nature seule, sans être épaulée, financièrement comem moralement. J'essaierais la patience..l'attente de ce jour où je vivrai enfin... mon rêve.

8 mars 2006

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8 mars 2006

Nos rêves

Nous avons tous de rêves. Nous les clamons haut et fort, ou bien nous les laissons enfouis au fond de nous, par peur de nous dévoiler, par peur du jugement, par peur de nous rater. Nos rêves sont parfois simples, parfois gigantesques. Mais ce sont eux qui nous font avancer , nous donnent de l'espoir pour une vie meilleure, à l'image de nos souhaits les plus chers. J'ai fait un rêve, celui d'une douce vie dans la campagne, entourée de ceux que j'aime, de mes bêtes, de nature, de verdure, vivant un peu en autarcie... j'ai fait tant de rêves, tant que je n'en ai réalisé que si peu. Je me suis si souvent trompée, sur moi-même, sur la vie, sur ceux qui m'entourent. J'ai fait tant d'erreurs que cette fois-ci encore, le doute m'assaille. Mon rêve doit-il rester un rêve? Ou peut-il devenir réalité? Dois-je persévérer dans mes projets, aller à l'encontre des conseils d'autrui ou bien revenir dans la voix de la "sagesse" : métro, boulot, dodo? Je sais combien je vis dans un monde à part, que je me suis créé, avec mes propres lois, mes propres décisions, parfois opposées à celles de la "vraie vie". Mes rêves sont réalistes, mais si éloignés de ce que mes proches font autour de moi. Je n'ai plus 20 ans, loin de là... et pourtant mes rêves sont encore si naïfs... Je dois me battre pour me prouver à moi-même que mon rêve peut se réaliser, me donner les moyens de m'informer, de le réaliser... Mais la peur me paralyse devant les difficultés à abattre... dream a little dream of me... Mais promis, je vais essayer.

6 mars 2006

Bienvenue

Je me souhaite la bienvenue sur ce blog ainsi qu'à tous ceux qui auront envie de me lire. j'ai décidé qu'une psychothérapie serait inutile et trop chère, alors je m'en vais discutailler avec moi-même au fil des pages de cet endroit. Echanger avec autrui me fera plaisir alors n'hésitez pas à laisser des messages afin que je puisse vous répondre dans l'avenir. A très vite pour les nouvelles Chroniques de Nath!

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